Conclusion
En conclusion, il existe deux modèles de déploiement des antennes relais de téléphonie mobile. Le premier consiste à déployer un nombre restreint de puissantes antennes de téléphonie. Le second modèle quant à lui, consiste à installer un grand nombre de faibles antennes. Ces deux stratégies d’implantation présentent évidemment des avantages et des contraintes différents. La seconde stratégie (adoptée par différents pays, régions, et villes au sein de l’Union Européenne) ne porte pas atteinte à la santé publique. Au contraire, la première organisation, adoptée par la France, privilégie la couverture réseau du territoire à la santé de ses habitants.
Toutefois, le déploiement de puissantes antennes est une stratégie qui présente des failles au niveau sanitaire. Bien qu’en France, l’impact sanitaire des antennes relais de téléphonie soit encore remis en question pour des raisons financières, il est nécessaire que la santé publique soit privilégiée par rapport à la santé économique de certaines entreprises.
Nous nous demandions si l’on doit choisir entre un appel de bonne qualité et une journée sans maux de tête. Il semblerait qu’il faille répondre par l’affirmative, puisqu’aujourd’hui aucun espace ne semble faire de compromis entre puissance des antennes et qualité des télécommunications. D’une part, en France, l’implantation est exemplaire du point de vue technique (c’est-à-dire par rapport à la qualité des télécommunications), mais elle n’est pas recommandable au niveau sanitaire. D’autre part, dans les espaces où le seuil d’exposition est de l’ordre de 0,6 V/m (au Liechtenstein, en Toscane, et à Salzbourg par exemple) la situation sanitaire quant aux antennes relais est exemplaire mais la qualité des services de télécommunications reste à améliorer.
Afin que le choix entre notre santé et la qualité de nos services de communication ne soit plus indispensable, il faudrait dans un premier temps adopter la seconde stratégie en installant beaucoup de faibles antennes. Ensuite, il suffirait que les opérateurs améliorent la qualité des télécommunications tout en respectant le seuil de 0,6V/m. En attendant que ce projet ait vu le jour, privilégierez- vous votre santé ou votre accès à la 4G ?