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La situation sanitaire en France 

Ainsi, nous avons vu deux types de fonctionnements: le 1er met l’accent sur la puissance des antennes relais et le 2ème le met sur la quantité d'antennes relais. La première organisation présente des avantages économiques et fonctionnels évidents qui permettent des télécommunications de qualité à prix abordable. Le second modèle adopté par des villes, régions et pays d’Europe privilégie la quantité à la puissance des antennes, ce qui est bien moins pratique est plus coûteux. Il semblerait donc que le 1er système soit celui qu’il faille choisir d’un point de vue technique. Cependant, l’est-il du point de vue sanitaire ? Nous allons voir si le déploiement de puissantes antennes relais de téléphonie mobile est synonyme de danger sanitaire.
1- L'électro-hypersensibilité (EHS) 

Aujourd’hui en France on entend de plus en plus parler des problèmes liés aux antennes relais de téléphonie mobile. Cette question très récente, risque bientôt de poser un réel problème. En effet, on recense de plus en plus de symptômes qui n’avaient jusqu’alors aucune explication. De même, le nombre de malades que l’on nomme les EHS (électro-hypersensibles) augmente. L’électro-hypersensibilité est une maladie dûe à l’exposition aux ondes électromagnétiques provenant des téléphones portables, des antennes relais ou encore de la Wi-Fi. Cette pathologie est reconnue par l’OMS, mais ne l’est pas en France. Nous avons contacté un professionnel de la santé pour nous renseigner sur ce sujet. C’est pourquoi, nous avons rencontré le docteur Wajnsztok. Ce-dernier est un docteur généraliste ayant travaillé avec le docteur Belpomme, une référence dans le domaine de l’électro-hypersensibilité.

 

Grâce à lui, nous avons compris que les symptômes de l’EHS ne sont pas exactement les mêmes pour tous les malades. En effet, l’apparition de ces symptômes varie en fonction des organes qui seront le plus vite atteints par les ondes électromagnétiques des antennes. C’est pour cela que certains malades ont des problèmes intestinaux alors que d’autres ont des problèmes de peau. Néanmoins, aujourd’hui on recense des dizaines de symptômes comme le montre la vidéo et la liste suivante:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- un sommeil léger, perturbé et des problèmes d’endormissement

-une anxiété inexpliquée

-de la nervosité, de l’irritabilité et de l’agressivité

-des problèmes de mémoire (pouvant mener jusqu’à des Alzheimer précoces)

-des problèmes de concentration

-des saignements de nez

-des tremblements

-des articulations douloureuse et rhumatismes

-des problèmes intestinaux

-des troubles cardiaques et vasculaires

et bien d’autres...


 

On constate que la plupart des symptômes sont anodins et peu alarmants. Vous avez surement dû ressentir plusieurs de ses symptômes et vous n’avez pas dû vous en inquiéter. Mais pour les personnes dites électro-hypersensibles, ces symptômes s’accumulent et s’aggravent rendant la vie en ville totalement invivable, car en ville l’exposition est généralement plus forte qu’en milieu rural. De plus, la formation actuelle des médecins en France ne permet pas de traiter cette pathologie. C’est pourquoi, lorsqu’ un patient déclare ce genre de symptômes, et que suite à des examens médicaux ( radio, IRM, scanner) on ne trouve rien; le médecin croyant a une maladie psychosomatique redirige le patient vers des psychiatres. Ces patients se sentent souvent  incompris et tombent parfois en dépression. Vous trouverez ci dessous une vidéo qui décrit ce qu'un électro-hypersensibles peut vivre.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Heureusement, la médecine environnementale (qui s’intéresse à l’influence de l’environnement sur notre organisme) se développe de plus en plus, et est capable de venir en aide à ce genre de malades. Le docteur Wajnsztok, est lui-même un médecin environnemental et prend en charge des EHS sur rendez-vous (à prendre 7 à 15 jours à l’avance, un an à l'avance pour le Professeur Belpomme).

    

Nous lui avons alors demandé qui était le plus touché par cette maladie. A notre grande surprise, l’association Robin des toits estime à 4 millions le nombre d’électro-hypersensibles au sein de la population française. L’association affirme que ce nombre devrait augmenter de manière exponentielle (voir tableau). Selon le docteur Wajnsztok, tout le monde est concerné car nous sommes tous sensibles aux ondes. Seulement il y en a qui le sont plus que d’autres.

 

On s’est alors demandé comment il soignait les EHS. Il semblerait qu il n’y ait pas vraiment de solution durable. En effet cette maladie n’est pas vraiment guérissable. Tant que ces personnes sont entourées d’antennes, elles sont malades. Son travail est de les aider au mieux et de leur trouver des solutions.Selon lui, l’un des premières choses à faire est d’avoir un corps sain afin de posséder un système immunitaire fort. C'est à dire qu’il faut avoir une bonne alimentation, dormir suffisamment, faire du sport régulièrement, avoir une bonne oxygénation ainsi qu’une bonne gestion du stress, et éviter le contact avec les ondes. Ensuite il nous a parlé de solutions matérielles comme investir dans des installations comme la peinture au goudron reliée à la terre, des rideaux spéciaux,  afin de créer une cage de Faraday et de laisser le corps se régénérer pendant la nuit. Les malades peuvent également mettre des vêtements protecteurs comme des chapeaux, des bonnets ou des  T-shirts doublés de fils métalliques. En cliquant sur le bouton ci dessous, vous pourrez voir un site qui propos ce genre de vêtements:

 

 

 

 

 

 

Il faut aussi se débarrasser au maximum du métal sur nous: montures métalliques de lunettes, le mercure dentaire (bridge ou couronne) qui entre en résonnance et devient une petite antenne relais au sein de notre propre organisme. Cependant, investir dans ce genre d’installations est onéreux. Voilà pourquoi le docteur propose aussi de vivre dans des zones blanches. Mais cela implique une vie coupée du monde, où l’on ne pourra ni joindre, ni être joint par téléphone.

​2- La maladie à différentes échelles

Nous nous sommes alors posé la question de savoir comment cette situation sanitaire va évoluer au cours du temps. Le médecin environnemental nous a expliqué que si nous ne changeons rien, le nombre d’EHS augmentera et les symptômes s'aggraveront. Seules les personnes qui posséderont les systèmes immunitaires les plus forts pourront se reproduire: il y aura une sélection naturelle à cause de l’environnement. Les ondes électromagnétiques étant des agents mutagènes, certains gènes de notre organismes muteront.

 

Nous l’avons ensuite interrogé sur le danger que représente réellement les ondes électromagnétiques. Tout d’abord il a mis en évidence le fait que les humains soient électriques. En effet, le corps est vivant grâce à un échange d’ions comme par exemple des échanges de calcium entre les synapses. Lorsque le corps est dans un milieu neutre, il n’y a pas de problème. Cependant, dans un milieu baigné d’ondes celles-ci interfèrent et/ou entrent en connexion avec notre corps. Cela engendre une perturbation au niveau cellulaire.

 

Sachant que le phénotype cellulaire influe sur le phénotype biochimique puis sur le phénotype macroscopique (voir le schéma explicatif en cliquant sur le bouton suivant): 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et comme nous savons maintenant que le phénotype cellulaire est perturbé on peut s'intéresser au phénotype biochimique.

 

  • Si on réalise un encéphaloscan on s'aperçoit que :

-chez la plupart des patients qu’il y a des parties du cerveaux moins bien irriguées: les lobes temporaux comme le thalamus et le systeme limbique qui “a pour rôle la régulation des émotions (plaisir, peur, agressivité, comportement alimentaire, libido) les traitements des informations sensorielles (visuelles, auditives, olfactives, gustatives...), la mémoire, les actions somatomotrices (mouvement, cris pleurs, parole) et végétatives (tremblement, tachycardie, transpiration, rougeur...).” 

 

  • Si on réalise une prise de sang, on peut s’apercevoir que : 

-le taux d’histamine (substance qui joue le role de médiateur chimique (qui transfère l’information)) est élevée.

-le taux d’anticorps anti-O-myéline, anti-Hsp70 et/ou anti-Hsp27 est elevé ce qui indique une réponse à une maladie auto-immune.

-le taux de protéine S100B et de nitrotyrosamine est élevé, ce qui traduit de l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique (barrière physiologique présente dans le cerveau qui protège le cerveau des agents pathogènes, des toxines et des hormones circulant dans le sang)

 

  • Si on réalise un test urinaire le résultat montre : 

-un déficit en mélatonine, l’hormone du sommeil

 

Les symptômes de l'électro hypersensibilité

Les symptômes de l'électro hypersensibilité

Lire la vidéo

​3- Expériences 

Quelques expériences ont été menées depuis le début du millénaire pour prouver les méfaits des antennes. Tout d’abord  ils ont réalisé des tests sur les différents symptômes que les gens pouvaient ressentir à cause des antennes.

Expérience 1: 

La Faculté de Médecine de l’Université de Menoufia, en Egypte a réalisé une expérience en 2006 nommée « Neurobehavioral effects among inhabitants around mobile phone base stations ». Le test a été réalisé en avec 165 personnes, classées en 2 groupes, le groupe A avec 85 habitants d’un bâtiment situé en face ou en dessous d’une antenne relais et le groupe B avec 80 témoins. Voici les résultats:

 

 

 

 

On remarque que le groupe exposé aux antennes relais possède deux à trois fois plus de personnes atteintes de troubles que le groupe de témoins. De plus un test neuro comportemental a été réalisé par les cobayes. Le groupe A a moins bien réussi l’exercice d’attention que le groupe de témoins. En revanche, le groupe A a mieux réussi le test d’oculomotricité c’est à dire la motricité des yeux à l'intérieur des orbites.

 

Expérience 2: 

L’ASEF a réalisé une enquête sanitaire en Aix en Provence et en Aubagne. L’expérience a été réalisé avec 143 locataires d’HLM ou il y a sur les toits énormément d’antennes relais (jusqu’à 14).  Les locataires ont répondu à un questionnaire de santé réalisé par l’association PRIARTEM. Voici les résultats:

  • 43% souffrent d’acouphènes, alors que la moyenne en France est de 15% .

  • 55% ont des troubles du sommeil alors que la moyenne en France est de 32%.

 

On peut ajouter que pour 83% d’entre eux les symptômes disparaissent peu à peu lorsqu’ils partent en vacances. Beaucoup de facteurs ne sont pas pris en compte mais les antennes relais pourraient bien être la cause de ces troubles.

 

Expérience 3: 

En Espagne, à Valladolid entre 2002 et 2006, Alfonso Balmori et Orjan Hallberg se demandent si les antennes relais de téléphonie mobile peuvent être la cause de la disparition de moineaux. En effet la population de moineaux décline depuis des dizaines d’années dans certains pays européens notamment de l’Ouest. Les chercheurs ont donc observé le nombre de moineaux dans 30 lieux différents de la ville tout en mesurant le niveau d’exposition en V/m. Les résultats ont été concluants: plus l’exposition est élevée moins il y a de moineaux. On en déduit que soit les antennes causent la mort des moineaux, soit ceux-ci y sont sensibles et s’en éloignent.

 

Expérience 4: 

L'équipe  « Périnatalité et Risques Toxiques » de l'INERIS et de l'Université Picardie Jules Verne a réalisé des test sur des animaux Lorsqu’ils sont exposés aux ondes électromagnétiques les animaux entrent en économie d'énergie, comme s'ils avaient des besoins énergétiques accrus. On observe alors une prise alimentaire plus importante de la part des animaux exposés, ainsi qu’un sommeil paradoxal fractionné même si cela n’occasionne apparemment aucunement la qualité du sommeil, mais on relève aussi un un raccourcissement des cycles de sommeil qui endommage les fonctions cognitives (ce qui peut être la cause d’une difficulté de mémorisation).

 

Expérience 5:

En 2009, le professeur Belpomme a aussi réalisé une expérience, en agissant sur le phénotype biochimique. L’étude a été menée sur 521 électrosensibles et 52 personnes atteintes d’hypersensibilité chimique multiple. Voici les résultats:

  • 40% des patients ont une histamine (hormone intervenant notamment dans les réactions allergiques) anormalement élevée, qui montre une inflammation chronique. On note que 60% d'entre eux ne souffraient pas d’hyperhistaminémie

  • 28% présentaient un taux de nitrotyrosine élevée, et 15% un taux élevé de protéine S100B ce qui traduit l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique

  • 23% des anticorps O-myéline synonyme de réponse immunitaire

  • un déficit de mélatonine chez tous les patients

 

Expérience 6:

On peut aussi noter une diminution de la mélatonine chez le bétail soumis aux ondes des antennes. Cette diminution disparaît lorsque l’exposition cesse. Dans certains troupeaux proches d’antennes, les vaches ne dorment plus et produisent un lait de mauvaise qualité. De plus, après l’installation d’antennes, le taux de mortalité des veaux augmente.

Résultats expérience 1
Lire la vidéo
4-Débats et polémiques

 

Vous vous demandez sûrement pourquoi vous avez si peu entendu parler de ce problème. Selon les associations, on ne nous dit pas tout. Nous sommes désinformés, afin de ne pas nous effrayer mais surtout afin que les opérateurs  continuent à faire du profit. En effet, si l’Etat reconnait que l’implantation des antennes relais en France représente un danger sanitaire, alors les opérateurs seront obligés de suivre l’exemple des villes ayant diminué la puissance des antennes et augmenté leur nombre. Cela causerait des contraintes économiques de taille aux opérateurs.

 

De plus, certaines entreprises de téléphonie appartiennent aux mêmes groupes que des chaînes médiatiques. C’est par exemple le cas de Bouygues Telecom et de TF1 qui appartiennent au groupe Bouygues. Ainsi le problème sanitaire provoqué par l’implantation des antennes en France n’est pas médiatisé à grande échelle. On note également qu’une prévention ne rapporterait rien non plus à l’industrie médicale, puisqu’il n’y a aucun médicaments à prescrire aux EHS. Les personnes que nous avons rencontrées dans le cadre des TPE, ainsi que les associations comparent souvent le problème sanitaire des antennes relais à la catastrophe sanitaire de l’amiante. Depuis peu, la plupart des gros assureurs mondiaux n’assurent plus en responsabilité civile les compagnies de téléphonie mobile pour tous les risques sanitaires liés aux technologies de téléphonie mobile. Cette action, selon l’association Robin des Toits, en dit long sur les réels dangers que nous encourons.

 

Les principaux objectifs des associations luttant contre les antennes de forte puissance sont:

  • la reconnaissance de l’électro-hypersensibilité comme pathologie,

  • la prise en charge des EHS,

  • la création de refuges,

  • la baisse de la puissance des antennes à 0,6 V/m,

  • l’éloignement (supérieur à 100m) des antennes des lieux sensibles (hôpitaux crèches et écoles),

  • la redirection des azimuts dirigés vers les lieux sensibles.

 

Cependant, ces initiatives sont remises en cause et démenties par ceux qui ne croient pas au danger des antennes. Notamment les opérateurs qui ont-eux même réalisé des tests, rapportent n’avoir rien trouvé de potentiellement dangereux. Toutefois, les ondes des antennes et celles des téléphones sont toutes des ondes électromagnétiques. Pourtant, on reconnaît la dangerosité du téléphone mais pas celle des antennes de téléphonie. Plus surprenant encore: L’Académie Nationale de Médecine annonce que le scandale des antennes ne repose sur aucune justification scientifique et ne sert qu’à effrayer la population, malgré les nombreuses études menées en France et à l’étranger. L’Académie affirme également que le seuil de 0,6 V/m n’est pas justifié. On constate que le propos de l’Académie est proche de celui des opérateurs de téléphonie mobile.

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